Abolitionnisme (prostitution)

L'abolitionnisme, dans le domaine de la prostitution, considère les personnes prostituées comme victimes d'un système qui les exploite ou comme personnes qui le pratiquent volontairement, il refuse toute forme de pénalisation de celles-ci (le commerce du sexe est une affaire privée). Il s'oppose au prohibitionnisme qui promeut l'abolition de la prostitution. L'abolitionnisme combat le proxénétisme mais aussi combat « les manifestations choquantes de la prostitution » et autres troubles à l'ordre public que les prostitués peuvent engendrer, ceci par la réglementation.

Une variante contemporaine de l'abolitionnisme est nommée néo-abolitionnisme, mais est, de fait, plus proche du prohibitionnisme[1]. Elle considère que la responsabilité des conséquences de la prostitution incombe aux acheteurs de services sexuels et propose, en plus de celle du proxénétisme, la pénalisation des clients (appelés par certains membres de ce courant « prostitueurs »[2],[3]).

  1. Camille Cousin, La brûlure, le corps des femmes, Paris, , 254 p. (ISBN 2-213-62290-6), p. 202
  2. Tribunal populaire organisé par la CLES à Montréal, le
  3. Article « Clients-prostitueurs : un gagne-pain à protéger ? », Prostitution et Société,

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